mardi 28 décembre 2010

Miami Beach


Jacques Peyrat, à gauche (Jacqueline Joly), maire de Nice de 1995 à 2008,
et Jacques Médecin, à droite, de 1966 à 1990.

Blog Le Monde de Cricri
"Miami Vice"
8 nov. 2008

Aller suivre sur place la victoire historique de Barack Obama aux frais de la princesse, vous en avez sans doute rêvé. Eh bien Cricri l'a fait ! Toujours à l'affût de la moindre exposition médiatique, Chrsitian Estrosi se trouvait à Miami le jour de l'élection d'Obama pour, tenez-vous bien, une visite officielle à la ville de Miami jumelée avec Nice depuis 1963. Sauf que comme le raconte Laure de Montalembert, une journaliste française installée en Floride, cette histoire de jumelage est pour le moins tirée par les cheveux et que Cricri s'est apparemment laissé grisé par l'ambiance festive qui a salué l'élection du nouveau Président des Etats-Unis : "Miami et Nice sont des villes jumelles depuis 1963. A l’époque, l’illusion a duré quelques heures… Rien ne s’est passé depuis. C’est dire la surprise du consul et de la population entière des Français de Miami lorsque l’arrivée de Christian Estrosi (maire de Nice et ancien ministre) a brutalement été annoncée en fin de semaine dernière ! Accompagné d’une blonde pulpeuse, du genre caricature de bimbo qui n’a cessé de lui caresser le dos au sens propre du terme, l’ancien ministre a cependant été très gentiment accueilli par le consul général de France le lundi suivant. A cette occasion, la population présente s’est vue servir un discours fleuve, majoritairement à la gloire du président Sarkozy. On savait Estrosi carriériste, mais à ce point, même les plus sarkozistes du coin en ont été sidérés. Le lendemain, pour la soirée électorale américaine, notre sémillant ex-ministre était invité à l’Alliance Française de Miami. Il s’y est diligenté au moyen d’une Rolls ! Et toujours accompagné de sa sculpturale collaboratrice. Parmi les personnes qui ont tenté de lui parler de choses sérieuses (comme l’échange de professeurs français entre les deux académies ou les séjours d’enfants américains en France par exemple) je n’en connais pas qui aient pu obtenir ne serait-ce qu’un début de réponse. Crise, qui a dit crise ? Et surtout, qui a payé la Rolls d’Estrosi à Miami ? Et son voyage… C’était une surprise ! Quant à la blonde…"

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