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samedi 18 décembre 2010
dimanche 1 août 2010
La Tête Carrée (2001)
Cléserrures
2001,
Francis Chapus,
Henri Vidal,
La Tête Carrée,
Sosno,
Yves Bayard
Dans la ville de Sosno.
Sosno, Saint Roman de Bellet, octobre 2001.
L'artiste doit être sur le trottoir !
Sortir un peu du ghetto des grandes galeries (fort agréable au demeurant) et des cimaises muséales (fortement laudatives) pour investir les boulevards, les places, les ports et bien sûr les jardins.
Se donner à voir aux jeunes et aux vieux, aux riches et aux démunis, aux érudits et aux non éduqués. Ainsi le sculpteur rentre dans le tissu urbain, modifie votre paysage quotidien, vous interpelle.
On peut déceler trois types de rapports entre la sculpture et l'architecture :
La relation du premier type est décorative, c'est la fresque en moulure, la fontaine dans le jardin, le bas-relief dans le hall, les caryatides, le blason sur le fronton, ou certaines enseignes.
La relation du deuxième type est plus avancée, elle concerne l'intégralité d'une façade d'un immeuble, c'est ce que nous avons réalisé (avec l'achitecte Georges Marguerita) à l'Elysée Palace Hôtel à Nice ; sculpture en bronze de 19 mètres de haut entre deux parallèpipèdes de granit. Le bâtiment et l'intervention plastique sont liés ; si on les séparait, leur signifiant disparaîtrait. C'est une intégration.
La relation de troisième type était plus "mytique", "utopique"... Jusqu'à il y a quelques mois, il s'agissait que l'intégralité de l'immeuble devienne sculpture. Et là, intervient l'"illumination" d'Yves Bayard qui, rêvant devant une scultpure en plâtre, la visualise comme étant une maquette monochrome de concours d'architecture. Ainsi est né le concept de "scultpure habitée" qui fut développé avec l'architecte Henri Vidal.
Se donner à voir aux jeunes et aux vieux, aux riches et aux démunis, aux érudits et aux non éduqués. Ainsi le sculpteur rentre dans le tissu urbain, modifie votre paysage quotidien, vous interpelle.
On peut déceler trois types de rapports entre la sculpture et l'architecture :
La relation du premier type est décorative, c'est la fresque en moulure, la fontaine dans le jardin, le bas-relief dans le hall, les caryatides, le blason sur le fronton, ou certaines enseignes.
La relation du deuxième type est plus avancée, elle concerne l'intégralité d'une façade d'un immeuble, c'est ce que nous avons réalisé (avec l'achitecte Georges Marguerita) à l'Elysée Palace Hôtel à Nice ; sculpture en bronze de 19 mètres de haut entre deux parallèpipèdes de granit. Le bâtiment et l'intervention plastique sont liés ; si on les séparait, leur signifiant disparaîtrait. C'est une intégration.
La relation de troisième type était plus "mytique", "utopique"... Jusqu'à il y a quelques mois, il s'agissait que l'intégralité de l'immeuble devienne sculpture. Et là, intervient l'"illumination" d'Yves Bayard qui, rêvant devant une scultpure en plâtre, la visualise comme étant une maquette monochrome de concours d'architecture. Ainsi est né le concept de "scultpure habitée" qui fut développé avec l'architecte Henri Vidal.
Des projets et des oeuvres de référence furent exposés à la FIAC en 1986 avec l'aimable concours de la galerie Catherine Issert.
Plus récemment, Yves Bayard et l'architecte Francis Chapus présentent à un concours national la Tête Carrée pour le projet d'une bibliothèque centrale à Nice. Ils sont lauréats et ma sculpture (28 mètres de hauteur) devient le signal, au milieu d'une ville, d'un ensemble culturel.
Premier bâtiment construit entièrement en aluminium, première grande "Sculpture Habitée" réalisée et premier édifice façonné par des techniques de constructions nautiques grâce à mes amis marins Guy et Yves Fillion. Un financement de rêve (Ministère de la Culture, Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Département des Alpes Maritimes et Ville de Nice) et un grand courage de la municipalité qui a osé sortir des "sentiers battus" en accordant un permis de construire à une oeuvre contemporaine au milieu d'une ville.
On se met à rêver à des "ZUL", Zone d'Urbanisme Libérée où les architectes et les artistes pourraient exprimer une créativité digne de ce troisième millénaire. Arrêtons le faux "Provençal" et le style Le Corbusier dénaturé. Les projets de présentation où les couleurs sont proscrites. Retrouvons des architectes façadiers dont l'espèce a disparu dans les années 40.
Il faut que les artistes et les bâtisseurs, les plasticiens et les architectes travaillent ensemble au début des projets ; nous vivrons alors, peut-être une aube.
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