vendredi 15 octobre 2010

C'est mieux la nuit.

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g Place Garibaldi.



g Espace Jacques Médecin.

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Crédits photos
g NogaNeib_AF
g PinkFear57
g SHRAVANA

jeudi 14 octobre 2010

Les maisons de Monplaisir


La Maison Abandonnée (Villa Caméline),
nouveau lieu d'exposition.







La Liguria et Les Cygnes (dernière photo).





lundi 11 octobre 2010

Un musée dans le quartier d'affaires de l'Arénas.


Le centre de l'Arénas.




Le musée des Arts Asiatiques (à gauche).

Photos de luerna.

dimanche 10 octobre 2010

Cinéma à Nice, carnet noir (2)

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Nice Multiplexe de l'Arénas :
clap de fin pour le projet ?
Mardi 27 janvier 2009, Nice-Matin.
 
Nouveau rebondissement dans le scénario du multiplexe de l'Arénas. Le projet a été retoqué vendredi par les membres de la commission départementale d'équipement cinématographique. Un « jury » composé d'élus et de représentants de chambres consulaires. Pour quel motif ? « Je me suis opposé à cette création car c'était une mort annoncée pour le centre-ville. Nous ne voulons pas prendre le risque de le paupériser encore plus, a commenté Christian Estrosi. En contrepartie, nous intégrerons des salles de cinéma dans le nouveau projet de la gare du sud, qui assureront une continuité avec les salles de l'avenue Jean Médecin. »

Des publics différents
Contactée à plusieurs reprises, Brigitte Aubert (1), présidente de la société Nissarenas qui porte le projet n'a pu être jointe. Mais, de son côté, André Bémon, vice-président du Syndicat des exploitants de Nice et des Alpes-Maritimes s'étonne de cette décision. « Nice est l'une des rares grandes villes à ne pas posséder un complexe immense avec de nombreuses salles situées à l'extérieur de la ville. Cela attire des populations jeunes et en général les cinémas de centre-ville attirent des cinéphiles moins jeunes. C'est cela la nouvelle donne du cinéma moderne. » Du côté de la Chambre de commerce, on s'interroge sur la viabilité d'un tel complexe à proximité de Lingostière et alors qu'un équipement vient d'être accepté à Cagnes-sur-Mer.

Près de 10 millions investis
Oui, mais voilà. Au coeur de l'Arénas le chantier a déjà démarré. Car le projet porté par Nissarenas remonte aux années 90. En 1998, la CDEC donne un avis favorable, mais de nombreuses péripéties retardent la réalisation de ce « temple » du cinéma.
« On a commencé les fondations du parking en sous-sol début 2007, mais nous avons rapidement été bloqués par les retards des chantiers voisins », rappelle-t-on du côté d'Eiffage, le constructeur. Une nouvelle grue ne peut s'élever dans ce périmètre voisin de l'aéroport sans mettre en danger la sécurité aérienne. Dès lors, il faut attendre que les autres grues disparaissent du ciel.
Prévu pour être inauguré fin 2008, le multiplexe de l'Arénas prend de nouveau du retard. Et le temps joue contre les investisseurs. S'ils n'ouvrent pas leurs salles avant novembre 2008, ils devront repasser devant le jury de la CDEC. En juillet, le chantier s'arrête donc et une nouvelle demande est déposée. Mais, le vent a tourné. La nouvelle équipe municipale n'est pas favorable à un équipement de cette taille en périphérie.
Cet avis défavorable sonnera-t-il l'heure de la dernière séance pour le projet de l'Arénas ? « Nous ne sommes pas opposés au principe de salles de cinéma à l'Arénas, mais nous ne souhaitons pas un projet d'une telle ampleur, a commenté Alain Philip, adjoint au maire à l'urbanisme. Nous sommes prêts à discuter avec les opérateurs. » Ces derniers seront-ils disposés à revoir leur copie ou souhaiteront-ils attaquer la décision de la CDEC ? Une nouvelle ère d'incertitude s'ouvre dans ce quartier d'affaires de l'ouest niçois.

1. Elle dirige par ailleurs le groupe UGC Méditerranée : Variétés et Rialto à Nice, Olympia à Cannes.

Cet après-midi là... Quelqu'un filme le braquage d'une bijouterie familiale.

Récit et photos publiés sur le site de Nice-Matin samedi.

Spectaculaire attaque d’une vieille enseigne niçoise, hier en plein jour. Des passants ont été menacés par des hommes armés qui ont réussi à prendre la fuite. « J’ai pleuré, on ne voit cela qu’à la télé. » Cette vendeuse en tremble encore. Elle est l’une des personnes ayant assisté, hier matin à Nice, au spectaculaire braquage de la bijouterie Sonia Bijoux, une vieille enseigne niçoise de l’avenue Malausséna, dans le prolongement de l’avenue Jean Médecin en direction de Nice-Nord. Elle raconte ce qu’elle a vu et entendu. « J’étais dans ma boutique, j’ai entendu un gros bruit de verre brisé, je suis sortie et j’ai vu trois hommes casqués qui sont rentrés dans la bijouterie, tandis qu’un quatrième est resté dehors avec un fusil à pompe. » Mireille est plus précise. « Ils ont cassé la vitre de la porte d’entrée avec un marteau, il y avait deux scooters blancs garés devant en direction du sud. Ça a duré cinq minutes, ils sont ressortis et l’un est tombé avec un sac plastique, un autre lui a dit dépêche-toi. » Une troisième femme a, quant à elle, été impressionnée par la violence de celui qui est resté dehors. « Il menaçait les passants avec son fusil en leur disant, dégagez, dégagez ! Il avait l’air déterminé. » D’après les premières constatations des policiers de la brigade de répression du banditisme de la PJ, une fois à l’intérieur, les braqueurs ont constaté qu’il n’y avait personne. Ils sont allés dans l’arrière-boutique où se trouvait la bijoutière et se sont rués sur elle pour la « neutraliser » (...). Elle s’est débattue et a été très légèrement blessée. L’un des malfaiteurs est resté avec elle en la tenant en respect avec son arme, pendant que ses deux complices ont effectué une razzia. Ils ont rempli plusieurs sacs en emportant indistinctement tout ce qu’ils ont trouvé, essentiellement des bijoux. L’action a duré à peine cinq minutes. Lorsque le bijoutier, alerté par les cris de sa femme, est descendu, les braqueurs étaient partis. Ils ont fui sur leurs « Tmax » blanc non immatriculés, des gros scooters très puissants et maniables. Très choqué, ce septuagénaire a été conduit avec sa femme à l’hôpital. Ils devraient être entendus aujourd’hui par les enquêteurs. Le butin n’a pas été évalué (...). Plus tard dans la journée, Christian Estrosi, le maire de Nice, et Eric Ciotti, le président du conseil général, se sont rendus au chevet des victimes, à l’hôpital Saint-Roch (...).

samedi 9 octobre 2010

51,87 € par carte (Galeries Lafayette)






Cinéma à Nice, carnet noir (1)

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Pourquoi le Festival du film a échappé à Nice
Le contexte politique des années trente aura finalement favorisé Cannes.
Dimanche 17 mai 2009, Nice-Matin.

A chaque Festival du film de Cannes, la même question : pourquoi, lorsque fut décidée la tenue d'un Festival en France, Nice ne fut-elle pas choisie ? Pourtant, la capitale azuréenne voit naître, dès la fin du XIXe siècle, les premiers studios de cinéma. En 1895, Louis Lumière a officialisé sa nouvelle invention. En 1908, la société de Charles Pathé s'implante à Nice, au 168 de la route de Turin. Jusqu'en 1930, on y tourne de nombreux films muets. Au début des années trente, l'avènement du parlant porte un coup fatal aux installations qui n'ont pu suivre les évolutions techniques. Le studio de la route de Turin disparaît en 1929. De l'autre côté de la ville, la société Gaumont a fait l'acquisition, en 1914, de terrains proches du Var où elle a installé ses studios, confiés en un premier temps à Louis Feuillade. Dans le proche quartier, la Victorine s'implante à Saint-Augustin.
 
Le Festival, une idée politique
Mais en ce début des années trente, l'Europe assiste à la montée des menaces fascistes en Allemagne et en Italie. Le cinéma n'échappe pas à ces tensions, d'autant plus qu'il représente un excellent mode de propagande. Depuis 1932, la célèbre Biennale de Venise a ajouté le 7e art à ses manifestations. Venise accueille le plus grand Festival du monde, et les films concourent pour "la coupe Mussolini". En 1938, l'Allemagne y glorifie le nazisme avec le film de Leni Riefenstahl sur les Jeux olympiques de 1936. La parade à cette mainmise sur le cinéma européen devient donc un enjeu diplomatique : il faut créer une grande manifestation dans un autre pays européen. La France patrie du cinéma, s'impose. Philippe Erlanger, le directeur de l'Association française des activités artistiques, lance l'initiative. L'accord de principe est acquis. Il reste à trouver la ville d'accueil. Paris accueillant déjà de nombreuses manifestations, le choix porte sur des villes de tourisme, déjà fréquentées par une clientèle aisée et passionnée d'art. Biarritz, Vichy, Monaco, Nice...
 
Nice écartée
La Côte d'Azur est choisie. La principauté de Monaco sera écartée, car "étrangère" à la France. Restent donc Nice, et Cannes qui met en évidence ses grands hôtels de luxe, sa Croisette et surtout sa mono-activité touristique. Nice a-t-elle été écartée car trop proche géographiquement d'une Italie qui a choisi le camp fasciste ? A-t-on craint le nombre important d'ouvriers, souvent récemment immigrés transalpins, et les manifestations syndicales possibles ? A-t-on choisi Cannes car beaucoup plus bourgeoise et calme, et surtout avec une concentration ouvrière à la Bocca, donc éloignée du centre de la ville ? Il semble, par ailleurs, que les démarches du directeur du palace cannois Le Grand Hôtel, Henri Gendre, et de Jean Fillioux du Palm Beach, aient été déterminantes. Les parlementaires et élus de la région, dont le docteur cannois Raymond Picaud, "radical communisant" et futur maire de Cannes, sont finalement conquis, et Cannes est choisie pour "son ensoleillement et son cadre enchanteur".
Il est donc prévu qu'elle reçoive, du 1er au 20 septembre 1939, le premier Festival international du film. Louis Lumière accepte d'en être le président. Devraient être présentés, entre autres, L'Enfer des anges de Christian-Jacque, La Charrette fantôme de Julien Duvivier, La Loi du Nord de Jacques Feyder, L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli, Sur la plage, une immense réplique de Notre-Dame de Paris illustre le film Quasimodo avec Charles Laughton et Maureen O'Hara. Ce sera l'unique projection. Alors que l'on a réuni, sur la Croisette, la fine fleur du cinéma mondial, le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l'Allemagne qui a envahi la Belgique. Le festival est annulé. Seule demeure la magnifique affiche de Jean-Gabriel Domergue. Il faudra attendre 1946 pour assister à sa renaissance. Et pour que Nice représente, en vain, sa candidature...
Roger Rocca