Spectaculaire attaque d’une vieille enseigne niçoise, hier en plein jour. Des passants ont été menacés par des hommes armés qui ont réussi à prendre la fuite. « J’ai pleuré, on ne voit cela qu’à la télé. » Cette vendeuse en tremble encore. Elle est l’une des personnes ayant assisté, hier matin à Nice, au spectaculaire braquage de la bijouterie Sonia Bijoux, une vieille enseigne niçoise de l’avenue Malausséna, dans le prolongement de l’avenue Jean Médecin en direction de Nice-Nord. Elle raconte ce qu’elle a vu et entendu. « J’étais dans ma boutique, j’ai entendu un gros bruit de verre brisé, je suis sortie et j’ai vu trois hommes casqués qui sont rentrés dans la bijouterie, tandis qu’un quatrième est resté dehors avec un fusil à pompe. » Mireille est plus précise. « Ils ont cassé la vitre de la porte d’entrée avec un marteau, il y avait deux scooters blancs garés devant en direction du sud. Ça a duré cinq minutes, ils sont ressortis et l’un est tombé avec un sac plastique, un autre lui a dit dépêche-toi. » Une troisième femme a, quant à elle, été impressionnée par la violence de celui qui est resté dehors. « Il menaçait les passants avec son fusil en leur disant, dégagez, dégagez ! Il avait l’air déterminé. » D’après les premières constatations des policiers de la brigade de répression du banditisme de la PJ, une fois à l’intérieur, les braqueurs ont constaté qu’il n’y avait personne. Ils sont allés dans l’arrière-boutique où se trouvait la bijoutière et se sont rués sur elle pour la « neutraliser » (...). Elle s’est débattue et a été très légèrement blessée. L’un des malfaiteurs est resté avec elle en la tenant en respect avec son arme, pendant que ses deux complices ont effectué une razzia. Ils ont rempli plusieurs sacs en emportant indistinctement tout ce qu’ils ont trouvé, essentiellement des bijoux. L’action a duré à peine cinq minutes. Lorsque le bijoutier, alerté par les cris de sa femme, est descendu, les braqueurs étaient partis. Ils ont fui sur leurs « Tmax » blanc non immatriculés, des gros scooters très puissants et maniables. Très choqué, ce septuagénaire a été conduit avec sa femme à l’hôpital. Ils devraient être entendus aujourd’hui par les enquêteurs. Le butin n’a pas été évalué (...). Plus tard dans la journée, Christian Estrosi, le maire de Nice, et Eric Ciotti, le président du conseil général, se sont rendus au chevet des victimes, à l’hôpital Saint-Roch (...).
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