vendredi 30 juillet 2010
jeudi 29 juillet 2010
mercredi 28 juillet 2010
La panthère (1)
mardi 27 juillet 2010
Nice et la pègre : les années 90.
Michel Luisi n’a pas le temps de se faire une opinion. Il est abattu au volant de sa voiture, près du port, à Nice, le 29 mars 1993.
Quant à Oliveiro, il est relâché faute de preuves. Pour lui, le couperet tombera quatre ans plus tard. En juillet 1997, deux hommes à moto l’arrosent à la 9mm. À l’autopsie, le médecin légiste ne comptera pas moins d’une quinzaine de balles.
Les mois suivants marquent une pause, sans qu’on sache si on la doit à la mort de Luisi ou à la présence des CRS.
Puis l’hécatombe reprend avec la découverte, le 8 octobre, de deux petits truands en morceaux, retrouvés dans les casiers de la gare de Nice.
Le jour de Noël, c’est Richard Ughetto qui tombe. Il est criblé de balles par trois hommes cagoulés, à la sortie d’une boîte de nuit. Je dois avouer qu’aucun des anciens de la BRI de Nice ne le pleurera, puisqu’on le tient pour responsable de la mort de l’inspecteur Charles Marteau.
De 1995 à 1998, on se croirait dans un western : Casabianca, abattu au volant de sa voiture. Vincent gravement blessé. Picat, exécuté d’une balle dans la tête. Picardo, Borde, Sarmianto, Marani, Colpaert, Taran, Meillan, Oliveiro, Ellena, Fellah, Coronia, Fratoni (le fils de Jean-Dominique Fratoni, celui de l’affaire Agnelet), Kalka, etc. Tous tués par armes à feu.
Le 18 décembre 1998, dans le parking de sa résidence, c’est au tour de Marcel Diavoloni. Vingt balles dans la peau. Le mois suivant, c’est son lieutenant, Jean-Louis Goiran. En juin 1998, Roger Generotti et Camille Panizolli sont abattus à quelques jours d’intervalle.
Puis les choses se calment. Les rares survivants doivent se dire qu’il serait temps d’effacer l’ardoise. Mais qui sont-ils ?
À ma connaissance, on n’a jamais vraiment su qui tirait les ficelles.
On a parlé de la mafia calabraise, de la mafia russe, toutes deux bien implantées sur la Côte d’Azur. Mais cela ne semble pas très sérieux. Alors, simplement une rivalité entre deux bandes de voyous cupides et mégalomaniaques ?
Sans doute. À moins qu’une poignée de niçois anonymes aient décidé de nettoyer la ville, et, une fois le ménage terminé, de ranger les armes et de reprendre une petite vie pépère.
Va savoir ! Tout est possible, à Nice.
lundi 26 juillet 2010
Ben / Bruno Serralongue
En légende on peut lire : "Les pompiers sont quotidiennement confrontés aux images les plus atroces. Ils ne sont pas près d'oublier celles qui ont motivé leur intervention, hier soir à Nice, à la hauteur de Rauba Capeu. Sur le rivage de Castel-Plage un homme était la proie des flammes. (...) Des résidus de bidon en plastique laissent penser que l'inconnu a bel et bien mis lui-même fin à ses jours avec un solvant d'une redoutable efficacité (...). Les constatations des inspecteurs de permanence du commissariat central de Foch n'ont permis de relever que de bien maigres indices : trois clés, quelques pièces de monnaies... ainsi que les reliquats d'un pull en laine beige à grosses côtes (...), des lambeaux de pantalon (...), et des espadrilles".
Jazz 2011 : Prince veut succéder à Drouot.
Cette fois, c'est le Nice Jazz Festival qui intéresse le chanteur et guitariste, 52 ans, associé pour déposer un dossier de candidature avec les producteurs Pascal Bernardin (Bernardin Productions) et Emmanuel de Buretel (Corrida, par ailleurs patron de la maison de disque Because, distributeur en France du précédent CD de Prince, Lotus Flower).
Contacté par téléphone, dimanche 25 juillet, à l'Espace Nikaïa de Nice, trois heures avant le dernier concert de la tournée européenne du chanteur débutée le 4 juillet, Pascal Bernardin a donné au Monde quelques précisions. "Lorsque nous étions allés le voir à Minneapolis, en mars et avril, pour préparer cette tournée, Prince nous avait parlé du festival de jazz de Montreux, en Suisse, où il a joué à deux reprises. Il nous a dit avoir envie de s'occuper d'un festival qui permettrait aux artistes de se rencontrer, d'avoir des projets ensemble. Et puis, dans le bureau de la production, lors du concert de Werchter, en Belgique, le 10 juillet, on a reparlé de cette idée. Je savais que le Nice Jazz Festival allait faire l'objet d'une nouvelle délégation de service public pour les années 2011 à 2013. Avec Emmanuel de Buretel, nous avons commencé à travailler sur ce dossier. "
"Prince adore le jazz"
Pour l'heure, le trio Prince-Bernardin-de Buretel va donc déposer un dossier de candidature auprès de la mairie de Nice. La décision a été prise vendredi 23 juillet et rendue officielle lors de la conférence de presse de présentation du concert de Nice, le 25 juillet. Le maire UMP Christian Estrosi, qui devait assister au concert de Prince, a d'ores et déjà fait part à M. Bernardin de sa satisfaction à l'annonce de cette candidature.
Emmanuel de Buretel nous a précisé, toujours par téléphone depuis Nice et après avoir salué l'opération de diffusion de l'album 20Ten par Courrier international que le projet en était au stade du démarrage. "D'autres candidats peuvent se présenter. Ce qui intéresse Prince, c'est que cela soit fait avec deux producteurs indépendants et dans un pays avec lequel il a beaucoup d'attaches. Prince adore le jazz, il en joue à l'occasion, ses musiciens viennent de là. Et il aussi une idée ouverte du jazz. Il pourrait intervenir en partie comme directeur artistique, développer des idées que nous serions chargés de concrétiser. "
Nouvelle tournée ?
M. Bernardin, à qui Le Monde a précisé que le dossier d'appel d'offres devait être déposé avant le 15 septembre, devrait voir les services culturels de la mairie de Nice en début de semaine. Par ailleurs le producteur nous a indiqué que Prince pourrait revenir en tournée européenne en septembre ou octobre dans des pays qui n'ont pas été visités cet été (Italie, Pays-Bas, Grande-Bretagne…). Aussi, l'idée d'un ou plusieurs concerts sur le bassin de Neptune du château de Versailles n'est pas abandonnée, ainsi que celle d'une résidence de plusieurs jours ou semaines dans une salle parisienne.
Dimanche 25 juillet, à l'issue de son concert, le chanteur devait recevoir d'Emmanuel de Buretel un disque d'or pour Lotus Flower, certifiant 50 000 exemplaires de l'album vendus en magasin en France. - Sylvain Siclier
dimanche 25 juillet 2010
samedi 24 juillet 2010
vendredi 23 juillet 2010
mercredi 21 juillet 2010
vendredi 16 juillet 2010
Jazz à Cimiez : la fin
Photo : spacedog
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jeudi 15 juillet 2010
mercredi 14 juillet 2010
Sur les studios de cinéma : De Queneau à Lautner
https://www.ina.fr/video/AFE00001308/raymond-queneau-parle-de-son-film-a-rene-clement-video.html
mardi 13 juillet 2010
Plus de bains à La Tour Rouge
De vagues en générations
lundi 12 juillet 2010
Sur les studios de cinéma : Photos de plateau (3)
dimanche 11 juillet 2010
Sur les studios de cinéma : Photos de plateau (2)
Sur les studios de cinéma : Photos de plateau (1)
09.
10.
11.
08. Blues Brothers 2000 (John Landis, 1997); photo freeriders.
09. Matthew Modine : Hairy Tale (Gene Quintano, 2002 - Inédit); photo freeriders.
10. Brigitte Bardot : Les Bijoutiers du clair de lune (Roger Vadim, 1958); photo Sipa Press.
11. La "Villa Arpel", inventée par Jacques Tati et Jacques Lagrange pour Mon oncle en 1958. Détruite après le tournage, elle fut recréée à échelle réelle et exposée en 2009 au CENT QUATRE à Paris avec tous ses accessoires.
vendredi 9 juillet 2010
Le casse de Nice : Pivot raconte Spaggiari
Le Journal du Dimanche,
23 avril 2008.
Albert Spaggiari revient sur le devant de la scène grâce au film de Jean-Paul Rouve, Sans arme, ni haine, ni violence. Bernard Pivot raconte sa rencontre étonnante avec un homme en cavale. Ce dernier avait donné rendez-vous au journaliste dans un hôtel milanais pour une interview à l'émission "Apostrophes". Bernard Pivot dresse l'esquisse d'un filou plutôt qu'un bandit.
Albert Spaggiari, au collège dit Bébert Spaghetti, avait publié un récit de sa jeunesse sous le titre Journal d'une truffe. En argot, la truffe est un imbécile manipulé, ce qu'il avait été et ce qu'il était encore puisque les principaux bénéficiaires du "casse du siècle", son Oeuvre - pillage des coffres de la Société générale de Nice -, avaient été ses commanditaires du milieu marseillais. La truffe est aussi un champignon très recherché. Lui aussi l'était. En cavale en Italie, il était entré en correspondance avec moi pour que j'aille clandestinement l'interviewer à l'occasion de la sortie de son livre. Puisqu'il avait fait son coup "sans arme, ni haine ni violence" (c'était son credo et c'est le titre du film que Jean-Paul Rouve a tiré de la vie du voleur), j'avais accepté. J'aimais bien, de temps en temps, faire une "Apostrophes" canaille (3 juin 1983). Le court entretien - un quart d'heure - a été enregistré dans une pièce nue d'un hôtel minable de Milan. Mais était-ce là qu'il vivait ? Moumoute, grosses lunettes marron. Ce jour-là, il ressemblait à Oskar Werner, le Jules du film Jules et Jim, de Truffaut. A la question : "Votre profession sur votre passeport ?", il me répondit : "Ecrivain", parce que "c'est très passe-partout". C'était un filou intelligent, plutôt sympathique, un faux fragile, un agité de la fanfaronnade, un accro de la gloriole, ce que montre très bien Jean-Paul Rouve, acteur et réalisateur. S'il fallait lui trouver un correspondant dans la bande dessinée, ce serait les Pieds Nickelés. Le petit livre que leur consacre l'historien Jean Tulard (Les Pieds Nickelés de Forton, Armand Colin) me conforte dans cette idée. A ceci près que Spaggiari, toujours déguisé, la tête toujours recomposée, était à la fois Croquignol et son long nez, le borgne Filochard, et le barbu Ribouldingue, fumeur de cigares comme le Niçois. Et tous les quatre malins, provocateurs, escrocs, bons vivants et rigolards. Quelques mois après l'interview, en haut de l'avenue Mac-Mahon, je m'entendis interpeller joyeusement par mon prénom. L'homme retira ses lunettes noires, mais pas sa barbe ni sa perruque. C'était Spaggiari. Paris lui manquait.
De haut en bas :
- Albert Spaggiari et son avocat Maître Jacques Peyrat - futur maire de Nice -, se rendent au tribunal.
- "L'envol" de Spaggiari près du Palais de Justice rue de la Préfecture : Jean-Paul Rouve dans Sans arme, ni haine, ni violence (2008).
- Ian McShane est le "Cerveau" dans le pendant anglais des Egouts du paradis de Giovanni, The Great Riviera Bank Robbery (Francis Megahy), tous deux réalisés en 79.