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"C'était le seul nom de ville en France que je pouvais prononcer, alors j'ai décidé d'aller là."
Jean Seberg, qui a passé un mois seule à Nice avant de gagner le Paris des "Cahiers".
Le Clézio se sent étranger et mal à l’aise dans cette ville qui lui inspire des sentiments ambivalents, et ce d’autant plus que le retour du père en 1950 impose à la famille un mode de vie à la mauricienne ou à l’africaine. Il fait ses études au lycée Masséna, s’essaie à la bande dessinée (qu’il abandonne au profit de la « sympoésie»). Il lit avec passion : Kipling, Conrad, les récits des explorateurs – Charles de Foucauld, Camille Douls –, les poèmes de Rimbaud, puis les philosophes présocratiques… Il fréquente le ciné-club Jean Vigo où il découvre les films de Bergman, Antonioni, Orson Welles, Eisenstein, Mizogushi, les néoréalistes italiens et « les peplums majeurs ». Il participe également au « Club des Jeunes », où il rencontre certains artistes de l’École de Nice et Ben, dans le « magasin » duquel il signe son Procès-verbal. Mais le contexte de la Guerre d’Algérie assombrit considérablement ces années d’adolescence." (associationleclezio.com)