jeudi 30 septembre 2010

Prince, archives niçoises (2)


Le 25 juillet dernier, concert au Palais Nikaïa (Photo J Bagur).

Hôtel Negresco, la veille (Photo Nice-Matin).


Nice-Matin, 20 août 1985.

Photo de N.-Matin durant le séjour de 85.

Avec Mary Lambert, avant que Prince ne dirige lui-même le film (NPG Monaco).

vendredi 17 septembre 2010

Ville jumelée la plus proche : Coni (2)


Place Galimberti.


Maison-musée Galimberti.

Ville jumelée la plus proche : Coni (1)


L'Arione.




Vue sur le cours de Nice ("Corso Nizza").

Rue Amedeo Rossi.

mercredi 15 septembre 2010

Prince, archives niçoises (1)

Théâtre de Verdure,
Nice, 27 Octobre 1985,
dans le Blog "NPG Monaco".

"Cela fait déjà quelques jours que Prince tourne à Nice son film Under the Cherry Moon... L'ambiance y semble pourtant détestable, Prince vire tout d'abord la réalisatrice Mary Lambert (Simetierre) puis Paparazzis à tout va... les faisant traquer jusque sur les toits des habitations du Vieux-Nice par son service de sécurité parti chasser du photographe !

Quelques intrépides photographes parviennent tout de même à "voler" quelques clichés du Prince de la Côte ! Notamment lors des nombreuses sorties de Prince parti écumer les Discothèques de la Riviera... Et puis un jour, une incroyable rumeur commence à circuler dans Nice : Prince veut tourner un clip au Théâtre de Verdure ! Grâce à la belle-mère de Jacques qui travaille pour Radio de la Côte, on arrive à obtenir des invitations pour le tournage du clip "America" (prochain single de l'album Around the World in a Day) que Prince va faire réaliser dans la salle la plus connue de Nice ! Cette même Radio annonce l'événement depuis plusieurs jours déjà et avec mon ami Jacques, nous sommes vraiment heu-reux car seulement 2 000 cartons d'invitations ont été lancés dans Nice ! On obtient chacun une enveloppe dans laquelle se trouve le carton d'invitation accompagné d'une lettre datée du 22 Octobre 1985 ...

On se présente donc tous les 2 devant le Théâtre de Verdure en fin d'après-midi, il fait bon et nous sommes plusieurs dizaines de personnes à attendre dans la file pour entrer dans la salle...
Un caméraman situé près de nous nous filme, puis on nous invite à intégrer le petit chapiteau niçois (capacité : 4 000 personnes) ... Ce que l'on ne sait pas encore, c'est que Prince et son groupe ont répété dans l'après-midi sur la scène du Théâtre de Verdure afin de se préparer pour le soir.
Pendant que les derniers s'installent, on aperçoit Jerome Benton, l'acolyte de Morris Day dans le film Purple Rain et surtout au sein du groupe The Time, une des meilleures productions Princières à ce jour, des beignets aux pommes ainsi que du Fanta Orange sont distribués en attendant que l'Artiste arrive... le tout aux frais de la Princesse ! Heu, pardon, du Prince !! Puis un homme s'empare du micro et annonce que le tournage du clip va commencer, les lumières s'éteignent, les Revolution se mettent à jouer et le Prince débarque...
Quelle énergie, quelle pêche d'enfer !!! 10 minutes de folie, suivies d'un autre titre joué et filmé : "Paisley Park"...
Mais Prince est trop joyeux de l'accueil qui lui est réservé et ce que tout le monde souhaitait est enfin annoncé : Prince va donner un concert inédit au public niçois !! "Delirious", "Little Red Corvette", "Purple Rain" sont joués... 45 minutes de bonheur façon Purple Rain Tour, jusqu'à ce que les lumières s'allument à nouveau pour ne plus s'éteindre... tous les gens présents ont du mal à réaliser... Prince vient de me donner une grosse claque, c'est l'électro-choc !!!

A la sortie, nous avons du mal à quitter les lieux (bien qu'on n'ait pas voulu de nous pour l'interview officielle de MTV en backstage !) ...
On se trouve à côté d'une voiture officielle quand on se rend compte que c'est le véhicule qui attend Wendy & Lisa ! On les voit arriver vers nous, on les salue... elles ont le sourire et sont très sympathiques... on discute un petit peu, on les félicite... elles nous remercient pour l'accueil... tout le monde semble heureux et le retour vers Villefranche-sur-Mer (où j'habite désormais) avec ma mobylette va s'avérer bien plus long que prévu... mais léger, si léger... la faute à Prince & The Revolution !"

Visite interdite : l'Abbaye de Roseland (2)







Visite interdite : l'Abbaye de Roseland (1)







jeudi 9 septembre 2010

Les Fuscielli reviennent aux Pierres Blanches (Résumé Blog quartier de la Lanterne)



"J'ai rencontré Madame et Monsieur Fuscielli un jour de février dernier. Le couple faisait alors un séjour, le plus bref possible, dans la maison qu'ils ont conservée au bas des Pierres Blanches, de l'autre côté de l'ancien chemin de la Lanterne, à droite juste avant les escaliers.
(...), je viens pour tout savoir sur leur paradis d'avant, celui qui disparaît peu à peu à leurs yeux, celui dont je suis tombée amoureuse et qu'eux ont cessé d'aimer.
Quand on revient d'un séjour à Sigale, nous on n'est plus habitués, il nous faut un jour ou deux pour s'habituer aux avions. Par contre ma fille en bas entend moins. Quelqu'un qui n'a pas connu avant comme vous, vous trouvez le coin merveilleux. Mais pour quelqu'un comme nous, on est presque nés ici, on a vu tout ça, de ce côté c'était tout campagne et de l'autre côté c'était tout campagne, on se parlait d'une rive à l'autre [depuis le Guattamua], on se faisait signe !
Lorsqu'on a acheté ici, je me mettais à la fenêtre pour voir le Carnaval, je voyais tout, maintenant je ne vois plus qu'un petit bout de Nice.

Madame Fuscielli faisait du fromage avec le lait de chèvre, pour la consommation familiale. En plus d'élever leurs trois enfants et d'avoir la charge de la maman de son mari qui était devenue impotente, elle travaillait à l'oeillet, elle avait le temps de faire tout ça.
J'avais la santé ! Je ne sais pas si vous êtes croyante, mais enfin moi je crois. On n'a jamais été malades tous les deux, à part quelques rhumes.
C'est son mari qui allait vendre les oeillets sur trois marchés.
Le matin il allait à deux crier à Antibes, il revenait, il chargeait, et il allait au MIN (le Marché d'Intérêt National). Et ceux qui n'étaient pas vendus, le lendemain on faisait des petits bouquets pour aller vendre au cours Saleya.
La vente des fleurs : d'abord à Nice au cours Saleya, puis le marché a été transféré au MIN. En 1980 quand ils vendent les terres des Pierres Blanches, les cours de la fleur niçoise commençaient à dégringoler sérieusement.


La villa Bicarella (Monsieur et Madame Boespflug) : des gens très gentils, leurs enfants et les enfants Fuscielli allaient à l'école ensemble, ils s'attendaient et montaient ensemble. Parce que tous les enfants d'ici montaient seuls à l'école, par le petit sentier, on n'avait pas besoin de les accompagner, c'est pas comme maintenant.

Les Bruyères : le proprio s'était caché dans le souterrain pendant la guerre. C'était un veuf juif espagnol. Souterrain, relié à une espèce de couvent. Il était recherché par les Allemands et il était caché dans ce tunnel. Il n'en sortait jamais. Des fois je remontais là-haut (quand on habitait plus haut), je trouve un camion de soldats allemands. « Madame, nous le retouverons, nous le retrouverons ! », et sa femme disait « Mais je vous dis que mon mari est en Espagne ! ». « Nous le retrouverons, nous le retrouverons ! ». Et quand il est sorti après la guerre, il était pas bronzé ! et Monsieur Fuscielli éclate de rire (...). Mais ça lui a sauvé la vie. Et ils avaient une servante qui était comme ça (il fait un signe avec le pouce), parce qu'elle a jamais rien dévoilé. Interrogé sur le souterrain, Monsieur Fuscielli répète C'était des couvents d'avant.


Après c'est l'Olivette elle était rose à l'époque, après il y a une villa sur pilotis, après y a du terrain. MaîtreLeb, on lui a appris que dans sa villa ya des souterrains qui avaient été faits par les Allemands. Donc des souterrains qui n'auraient rien à voir avec ceux de sous les Bruyères. Parce que les Allemands avaient occupé toute la partie de terrains/villa correspondant aux Pierres Blanches, Floraline, Olivette, donnant de ce côté du vallon. Les Allemands avaient fait faire des grands abris par des travailleurs “d'ici.” Monsieur Fuscielli lui-même a été contraint de creuser ces tunnels, comme des mineurs. Soutènement en bois, rondins, planches, dans ces souterrains on trouvait téléphone et électricité. M. Fuscielli, lui, a travaillé au premier souterrain, celui qui faisait communiquer les Pierres Blanches avec la villa Floraline, et ça remontait jusqu'à l'autre propriété encore derrière (il veut dire plus haut). Il est persuadé que ces souterrains existent encore.

Qui ce serait qui aurait démoli ça ? Et les propriétaires ou les locataires, ils savent pas qu'il y a ces trucs. L'accès se faisait par le vallon : par le haut on allait en bas, et les entrées de tous ces souterrains doivent toujours exister. Tout au plus ça doit être bouché par les broussailles.
Tout s'est construit à peu près en même temps. Arcadia : vers 1960 (avant les immeubles, il y avait une propriété immense qui appartenait au roi de la margarine, la villa et l'entrée étaient en haut, là où actuellement l'avenue de la Lanterne rejoint la Corniche Fleurie, la propriété était immense et continuait même en-dessous de Napoléon III).
1980 : après 24 ans de bonne exploitation florale comme propriétaires terriens, les Fuscielli vendent à leur tour. Les grands virages de raccordement de l'ancien chemin de la Lanterne au boulevard de Montréal sont faits à ce moment et les deux immeubles des Pierres Blanches sortent de terre un an ou un an et demi après."

Photos, de haut en bas :
Famille Fuscielli La culture de l'oeillet / La chèvre des Fuscielli / Monsieur Fuscielli descendant la Lanterne à bicyclette.
Famille Révélat Villa Panorama, à droite, janvier 1960 / Villa La Lanterne à la même époque.

mercredi 8 septembre 2010

Henri Matisse : Paris - Nice - Tahiti

Avec M. Vassaux, à gauche, devant la fenêtre, Le Serf, boulevard du Montparnasse (1947).

Dessinant Saint Dominique, dans son appartement du Régina, par Robert Capa (1949).

Ses photographies de voyage en Polynésie Française, "Rivage" et "Sur la goélette" (1930).


- Photothèque du centre de documentation, Musée Matisse, Nice.

Dernières minutes à Nice Etoile


lundi 6 septembre 2010

Quartier Fabron dans Les Mystères de la Lanterne (Blog)

"J'ai toujours été gentiment irritée par les 3 immeubles blancs carrés à stores rouge orangé (en pleine lumière sur la photo) qui masquent la majeure partie de la ville. Malgré d'innombrables circulations dans le quartier, je n'ai jamais pu les localiser et les voir de près. Ils ne se trouvent pas le long d'une rue ! Or aujourd'hui j'ai voulu aller faire un tour dans une allée desservant des résidences, allée dont je connais le départ, mais que je n'ai jamais suivie très loin. Allée dessinant des virages en montée. J'ai vite compris qu'avec ces "Constellations de Fabron" ainsi qu'annoncé sur les pancartes, je tenais les impertinents qui me bouchent la vue ! Très vite je me suis retrouvée derrière et au-dessus de trois grandes barres dont je connaissais bien la façade sud mais rien de plus que la face sud : les trois barres du boulevard Napoléon III en face de l'IUT. Et entre elles, la villa Pastorelle."

"La Pastorelle est une villa à l'italienne, dont le parc descendait, selon des sources qu'il faudrait vérifier, "jusqu'à la mer". Aujourd'hui, copropriété divisée en appartements, dominée par le boulevard Napoléon III et les Constellations (ou encore entre l'IUT et le garage BP Geloen), son parc a été divisé et reloti il y a déjà très longtemps en multiples parcelles. Pour certains on est sur les premiers contreforts de Fabron. C'est aussi déjà un peu la Lanterne. Il y a 10 ou 12 ans, j'étais allée me promener avenue des Bosquets, à partir de son croisement avec l'avenue Joseph Giordan, et avais été surprise d'y découvrir, en retrait entre les haies de deux villas, un pseudo temple antique précédé d'un bassin, isolé au milieu d'une pelouse et entourée de grilles. Un passant d'un certain âge m'avait appris qu'il s'agissait du témoignage d'une époque, vers 1930, où la propriété de la Pastorelle, encore entière, avait été offerte par la France à Bao Daï, empereur du Tonkin destitué (le Tonkin correspond au nord du Viet Nam). Intéressée par ces révélations, je les avais notées sur un petit papier. En faisant du rangement dernièrement, je suis tombée sur ce petit papier que j'avais gardé. Mais hélas pas de trace de ce fait sur la toile... Le même passant m'avait raconté aussi habiter le quartier depuis toujours et se souvenir être allé, vers le début des années 60, chercher du lait à une ferme "avec des vaches" sur la Corniche Fleurie..."




"Au nord, par contre je retrouve des petites villas tranquilles, (...) je découvre une discrète impasse bordée par une maison basse étonnemment ornée (on se prend à rêver de réminiscences de villas romaines ayant pu exister - qui sait - à l'endroit même)."

Textes et photos Isabelle Duneau 2007-2010 http://mysteresdelalanterne.blogspot.com