lundi 31 janvier 2011

Fin / La guerre (5)







Carnavals de Nice

Carnaval 51 par Picasso.


Photos de la famille Sartori sauf la deuxième d'Izis (1956).


Encore un peu de cinéma


Diligence à Cimiez fin 19ème.



Le Negresco / Villa-musée Masséna.
Citation de Sergio Leone au 7ème Festival du Cinéma Italien (décembre 1985).


Autobiographie de Dick Rivers (1986).
Horaires de cinéma du 14 décembre 1970 (Archives Municipales).


Fritz Lang dans Le Mépris de Godard (1963).



Jean Rollin invité du Mercury.
Nhttp://sabrinalovenice.blogspot.com/2010/12/il-y-un-jean-rollin-mort-mercredi.html

Aéroport de Nice / Promenade des Anglais


Depuis la terrasse du Terminal 1 /1962 (olivier 38).


1957 /Journalistes anglais en balade : Franck Taylor, Henry Rose, George Follows, Matt Busby et Tom Jackson (Archives de Phil Spencer, Daily Mirror).

La guerre (4)


Les F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) le 28 août 1944 au passage à niveau.

La guerre (3)

Des Américains un peu partout...


Au monument aux morts.


Du Palais de la Méditerranée en 1944.


Sur la Prom' l'été 45.

dimanche 30 janvier 2011

Trafic en 1960

(snake&luigi)

Monastère de Cimiez / Musée d'Art Naïf

(Chiara Marra)

La suite des aventures de Michael Powell

Henri Matisse et Rex Ingram devant la villa Serena.

J'apprenais rapidement, grâce à la patience et à la gentillesse de mes professeurs. Même Harry, apparemment le plus impatient des hommes, était communicatif avec moi au sujet de l'art. Il m'emmenait avec lui quand il rendait visite à Matisse dans son appartement de la promenade, situé au tournant qui contourne la citadelle de Nice, Rauba Capeu en niçois. J'avais rencontré un certain nombre de peintres sur la Côte, en particulier Bonnard, qui était doux et peu loquace. Il nous déclara : "Un peintre en bâtiment m'a dit l'autre jour : Monsieur Bonnard, vous êtes peintre. La première couche de peinture, ça va tout seul, hein ? Mais la seconde ?"
Matisse était autre chose. Il avait l'allure et le langage d'un professeur, et il était méthodique. Il avait une fiche pour chacun de ses tableaux, et nous avions entrepris de photographier toutes les toiles qu'il avait pu réunir, à Nice ou à Paris, et de réduire les photos à la dimension de timbres-poste pour les fixer sur les fiches. (...)
J'allai voir Matisse peu avant sa mort dans son grand appartement ensoleillé du palais de Cimiez au-dessus et au-delà de Nice. C'était un vieil hôtel particulier transformé en appartements. (...) J'étais venu lui demander si cela l'intéresserait de faire un nouveau décor pour le ballet Shéhérazade, musique de Rimsky-Korsakov, pour une série de films d'art que je préparais. Le projet l'enthousiasma : "Nous allons essayer cela ! Nous allons faire un coup*." Mais ces films ne se firent jamais.
(Rose c)
L'ouverture du Mépris (1963) aux studios de la Victorine.

Pendant tout cet été 1925 nous avons préparé les effets spéciaux et les scènes maritimes de Mare Nostrum. Je crois que toutes les scènes dramatiques et intimes de l'histoire avaient été tournées pendant le solstice d'été. Je ne m'étais pas attendu à la grande chaleur sèche de Nice en été. A l'époque on ne cherchait pas le soleil, avec les conséquences néfastes pour l'épiderme que cela entraîne. La chaleur venait graduellement, mais quand elle venait elle était oppressante. Le métal était brûlant. Il fallait entourer la caméra de glace pour empêcher l'émulsion de la pellicule de fondre. L'heure du déjeuner était prolongée de deux ou trois heures pour permettre à tout le monde de faire la sieste ou d'aller se baigner. Les loges étaient des fournaises, je ne pouvais plus y dormir ; il n'y avait pas de climatisation. On acceptait le fait que dans les villas, sinon à Nice, les sols de marbre étaient froids en hiver, les chambres trop chaudes en été. Je pointais désormais comme les autres employés du studio. Très audacieusement, je pris une chambre à Nice, dans une maison assez douteuse de la rue Paradis, centrale mais bon marché. (pp. 186-187)
* En français dans le texte.

Précédents extraits :

Tango


Sur l'esplanade qui relie le MAMAC au TNT (Alessandro di Francesco).

Chapelle de la Miséricorde / Bataille des fleurs


La Chapelle du Cours Saleya présentée dans une rétrospective photo (Padiglione della Ciità di Milano, 1906).

Les chars de fleurs en 1930.

samedi 29 janvier 2011

Quel étage ?


L'avenue de Verdun angle place Masséna par Jean Giletta.


Au balcon d'A l'étage donnant sur la place Masséna.


L'heure gourmande de LaszloKovacs06, A l'étage en 2008.

vendredi 28 janvier 2011

Jean Vigo chez les curistes


Lydu
1926. Vigo, gravement malade, fait plusieurs séjours à la clinique Espérance de Font-Romeu, où il rencontre et aime d'amour fou Elizabeth Lozinska, fille d'un industriel de Lodz ("Lydu" et plus tard "Viga"). Lecture de Jean Epstein.
Automne 1928. Départ pour Nice, mariage à la mairie avec Lydu en janvier 1929. Un mois auparavant, grâce aux soutiens de Claude Autant-Lara, Germaine Dulac, Francis Jourdain, Vigo est engagé comme aide-opérateur à la production Franco-Film aux studios de la Victorine, à Nice.

1929. La première caméra (offerte par le père de Lydu) et aussitôt l'idée d'un documentaire sur la ville de Nice. Repérages. Mauvaise santé du couple. Retour à Paris pour consultations. Rencontre avec Jean Lods et son opérateur Boris Kaufman. Tous deux ont bien assimilé les découvertes du "Ciné-OEil" de Dziga Vertov, le frère de Boris.

A propos de Nice
1930. Vigo et Kaufman s'associent et tournent à Nice. En mars, ils ont tourné quatre mille mètres. Montage. Le travail est achevé début mai. Projection de A propos de Nice, "point de vue documenté", faux documentaire et vrai pamphlet.
Jean Vigo rédige le communiqué de presse : "Jean Vigo et Boris Kaufman viennent de terminer leur film A propos de Nice. Ciel bleu, maisons blanches, mer éblouie, soleil, fleurs multicolores, coeur en liesse, telle apparaît d'abord l'ambiance niçoise. Mais ce n'est là que l'apparence éphémère, que la mort guette, d'une ville de plaisirs."
28 mai 1930. A Paris, le film est sur l'écran de l'ancien théâtre de Jacques Copeau, le Vieux-Colombier, devenu cinéma d'avant-garde. Le 14 juin, Jean Vigo présente son texte programme : Vers un cinéma social. Charles Goldblatt, jeune journaliste, vient l'interviewer. Les Vigo sont fatigués, surtout Jean. Deux mois de repos loin de Paris sont nécessaires.
Octobre. Sortie de A propos de Nice aux Ursulines. La critique est déroutée.
27 novembre-1er décembre 1930. Vigo présente son film à Bruxelles au deuxième Congrès du cinéma indépendant. Il rencontre Henri Storck.

(Marie Borel, "Vie de Jean Vigo", L'Intégrale DVD Jean Vigo, livret, Gaumont, 2001).

A propos de Nice
en ciné-concert à Acropolis en 2008 :
http://www.youtube.com/watch?v=MY_XJqBRIII

Michael Powell, deuxième.


Tournages à la Victorine : Le Magicien (1926), Alice Terry et Rex Ingram et Le Jardin d'Allah (1927).

La Victorine avait de toute évidence été la villa d'une riche. Le terrain couvrait environ cinq hectares. La plus grande partie était retournée à l'état sauvage, mais le jardin potager existait toujours. Il y avait des oliviers et des loquats, des yuccas et des agaves, et un très haut palmier au centre du terrain. En fait, cela ressemblait exactement au backlot d'un studio hollywoodien, et ce n'est qu'aujourd'hui, en y repensant, que je me rends compte à quel point les déracinés d'Hollywood devaient s'y sentir chez eux. Car ils n'étaient d'Hollywood, ils n'y étaient pas nés : ils avaient émigré de New York ou de Chicago, attirés par la gloire des Griffith, Mack Sennett, Thomas H. Ince et Charles Chaplin. C'avait été une nouvelle ruée vers l'or, et des fortunes s'étaient faites parmi les orangeraies d'Hollywood Boulevard et Vine Street. Pour ceux qui avaient suivi Rex Ingram jusqu'ici pour tourner Mare Nostrum, Nice n'était pas tellement différente.
En 1925 la Victorine était un studio de cinéma depuis quelques années, pour la même raison qui avait attiré D. W. Griffith et les autres vers l'ouest : le soleil. Il y avait trois petits studios vitrés d'environ seize mètres sur douze, et un grand studio, de superficie double, dont la verrière avait été noircie afin de permettre l'usage de la lumière artificielle à l'intérieur. Tous les studios étaient équipés de grandes portes coulissantes et de jalousies permettant de contrôler l'intensité de la lumière venant de l'extérieur. Des rangées de loges ressemblant à des cabines étaient attenantes aux studios.
Une seconde villa, autrefois celle d'un intendant ou d'un jardinier, servait de bureaux à la troupe, car je vis des gens entrer et sortir et entendis le bruit de machines à écrire et des sonneries de téléphone. Au sommet de la côte en pente douce, derrière la villa blanche, se trouvait un long bâtiment ressemblant à une grange qui faisait bien soixante mètres et abritait évidemment les ateliers des menuisiers et des sculpteurs. L'essentiel de l'activité semblait concentré là. Par les portes ouvertes je voyais des lumières et des générateurs, une foule de gens en mouvement, et j'entendais des voix américaines.
Harry réapparut au moment où une procession de femmes pénétrait dans la villa, portant costumes, accessoires, maquillage, perruques blondes et tout ce qui caractérise une vedette de cinéma. De toute évidence Alice Terry travaillait aujourd'hui. Mon coeur battait plus fort, car si elle était là, son metteur en scène de mari ne pouvait pas être loin. Harry prenait des notes, à son habitude. "Venez Powell !" Il me précéda sur la route en direction de l'équipe au travail. (pp. 160-161)

Environnement princier


Jardin d'hiver du Casino Municipal en 1890, bâtiment en arrière-plan ci-dessous.


Enfants et nounous au Jardin Albert 1er dans les années 1925.


Jardins Albert 1er et du Théâtre de Verdure et le Ruhl en 1961.


Vue d'ensemble, de la promenade au casino.

"Niçoise et fière de l'être"

Photo : Denis Trente-Huittessan

jeudi 27 janvier 2011

La guerre (2)

Arrivée des Américains place Masséna.

La guerre (1)

Officiers allemands / Le gestionnaire du Ruhl au milieu de sa plage retranchée